PRIX DES CARBURANTS : LES FRANÇAIS ASPHYXIES, LE GOUVERNEMENT REFUSE D’AGIR

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Alors que les prix des carburants atteignent des sommets en cette rentrée 2023 – en moyenne 1,85 € le litre de gazole et 1,92 € celui de SP 95 ; la barre symbolique des 2 €/L est même franchie dans de nombreuses stations-services – les automobilistes, asphyxiés, appellent à l’aide. Mais si certaines personnalités politiques relayent leur cri et qu’une partie des distributeurs met en place des mécanismes pour alléger un peu la facture, l’État, quant à lui, reste désespérément sourd et immobile.

Aujourd’hui, mardi 5 septembre 2023,« 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club dénoncent l’immobilisme du Gouvernement et la cupidité de l’État, qui refusent de mettre en œuvre les mesures qui permettraient de soulager le budget des Français que l’inflation galopante est venue grever depuis plusieurs mois. L’association réitère son appel à réformer profondément la fiscalité sur les carburants routiers, pour faire baisser nettement et durablement les prix à la pompe, et ainsi redonner du pouvoir d’achat aux usagers de la route.


Les Français appellent à l’aide, l’État se bouche les oreilles

La semaine dernière encore, Xavier BERTRAND, Président de la région des Hauts-de-France, demandait au Gouvernement de venir en aide aux automobilistes en appliquant à nouveau une ristourne sur le prix des carburants, ceux-ci ayant retrouvé les niveaux délirants avec lesquels ils avaient fleurté il y a un an. Une proposition aussitôt rejetée par le ministre de l’Économie Bruno LE MAIRE, au nom de la « cohérence budgétaire » et de la lutte contre le dérèglement climatique.
« Les distributeurs mènent des opérations à prix coûtant, Total Energies applique un plafond pour limiter l’envolée des prix, les élus se font l’écho des appels à l’aide des consommateurs asphyxiés, pris en étau dans cet engrenage. Toute la société se serre les coudes pour faire face à l’inflation généralisée, et le seul acteur qui pourrait prendre des décisions réellement impactantes regarde ailleurs et refuse de lever le petit doigt. L’immobilisme de l’État dans le dossier des prix des carburants est une insulte aux Français, qui ont besoin de leur véhicule pour aller travailler, faire leurs courses, emmener leurs enfants à l’école… », dénonce Rémy Rodriguez, président de Mon Automobile Club.

Une réforme de la fiscalité des carburants est indispensable

Des solutions existent pourtant pour soulager les Français, qui croulent sous les taxes aujourd’hui plus que jamais, puisque la fiscalité sur les carburants vendus à la pompe vient encore alourdir le coût qui augmente avec le prix du baril. « 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club rappellent en effet qu’avec le système de double imposition appliquée par l’État français – la TICPE fixe (0,59 cts€/L de gazole et 0,68 cts€/L de SP 95) et la TVA à 20 %, qui s’applique aussi sur la TICPE – plus le prix du carburant augmente, plus l’État s’enrichit.
« Bruno LE MAIRE refuse toute nouvelle aide financière au prétexte que cela coûterait, selon lui, 12 milliards d’euros à l’État. D’abord, ce n’est pas cohérent avec sa précédente déclaration : si les 10 cts€ de baisse accordée en janvier 2022 ont coûté 5 milliards d’euros, comme il l’a dit, une nouvelle ristourne de 15 cts€ ne pourrait pas en coûter 12. C’est mathématique. Ensuite, grâce à la hausse des prix, l’État a engendré davantage de recettes fiscales que prévu. Il s’agirait donc seulement de consentir à un petit manque à gagner en rendant une partie de ce trop-perçu aux Français qui en ont besoin, explique Pierre CHASSERAY, délégué général de «40 millions d’automobilistes ». Mais la seule mesure qui permettrait de faire revenir durablement les prix des carburants à des niveaux acceptables pour les usagers, c’est une réforme de la fiscalité sur les carburants, et en particulier une baisse de la TVA à 5,5 %, qui est le taux appliqué pour les produits de première nécessité, ce qui est littéralement le cas des carburants routiers », poursuit Pierre CHASSERAY.

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Mon Automobile, thermique ou électrique ?

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La diversité automobile est une richesse qui offre à chacun la possibilité de trouver sa motorisation idéale. Que vous soyez attiré par l'automobile électrique ou que vous restiez fidèle au moteur thermique traditionnel, chaque option a ses avantages distincts.

L'automobile électrique représente l'avenir de la mobilité. Elle est saluée pour son impact environnemental réduit, grâce à zéro émission de CO2 et une contribution significative à la préservation de notre planète. De plus, elle offre des économies à long terme grâce à des coûts de fonctionnement et de maintenance réduits. Avec une technologie en constante évolution, elle est de plus en plus fiable et offre une expérience de conduite silencieuse et fluide.
 

Cependant, le moteur thermique traditionnel doit coexister car il est synonyme de passion automobile. Il offre une sonorité distinctive et une sensation de puissance qui séduit de nombreux amateurs de voitures. La diversité des motorisations thermiques permet de choisir parmi une gamme variée de performances, de configurations et de caractéristiques. De plus, le réseau de stations-service est bien établi, offrant une plus grande liberté de déplacement sur de longues distances.

La clé réside dans le respect et l'appréciation de ces différences. Que vous soyez attiré par les avantages environnementaux, économiques et la fiabilité de l'automobile électrique, ou que vous soyez passionné par les sensations et la sonorité offertes par le moteur thermique, il est important de célébrer la diversité automobile et de respecter les choix individuels.

Quel que soit votre choix, l'important est de trouver la motorisation qui correspond le mieux à vos besoins, à vos valeurs et à votre passion automobile. Profitons de cette diversité pour explorer les possibilités et faire avancer l'industrie automobile vers un avenir plus écologique, tout en préservant l'héritage et l'émotion que le moteur thermique incarne depuis des décennies.

Comité interministériel sur les ZFE : des clarifications et des propositions bienvenues, mais de nombreux efforts restent à faire pour « 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club

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L’automne dernier, face à l’intransigeance du Gouvernement sur la question des ZFE, l’association « 40 millions d’automobilistes » et la FEDA (Fédération de la Distribution automobile) avaient réalisé un tour de France – La Grande Boucle des Exclus – pour sensibiliser les pouvoirs publics à l’ampleur des conséquences des interdictions de circulation au sein des ZFE sur la mobilité quotidienne des usagers de la route.
À l’issue du Comité ministériel sur les Zones à faibles émissions qui s’est tenu ce lundi 10 juillet 2023 au matin, le ministre de la Transition écologique Christophe BÉCHU a rappelé les obligations légales encadrant la mise en place des ZFE : seules les agglomérations où ont été mesurés des dépassements des seuils réglementaires d’émissions de polluants sont concernées.

Or, alors que la loi « LOM » promulguée en 2019 imposait la création d’une ZFE dans 11 agglomérations, le Ministre a révélé qu’elles n’étaient plus que 5 en 2022 à connaître des dépassements : Paris, Marseille, Lyon, Rouen et Strasbourg.
Ainsi, l’ensemble des autres communes – les 6 autres visées par la loi de 2019 et les 32 concernées par l’élargissement établi par la loi « Climat et Résilience » de 2021 – sont exemptées de l’obligation de mettre en œuvre le calendrier de restriction de circulation basé sur la classification Crit’air.
Pour « 40 millions d’automobilistes », la FEDA et Mon Automobile Club, cette clarification des modalités d’application des ZFE est une satisfaction. La suspension de l’application des mesures d’interdiction de circulation des voitures les plus anciennes dans les ZFE déjà existantes mais qui ne sont plus en situation de dépassement des seuils réglementaires est une mesure de bon sens. Cependant, pour les deux organismes, de nombreux efforts restent à faire pour rendre les ZFE socialement acceptables et ne pas exclure les usagers les plus modestes du cœur des métropoles.


Des ZFE seulement pour les villes les plus polluées.


Conformément à la loi d’orientation des mobilités (LOM) de 2019, 11 agglomérations françaises de plus de 150 000 habitants mettent d’ores et déjà en œuvre une ZFE sur le territoire métropolitain. 32 autres étaient appelées à le faire, au plus tard au 1er janvier 2025, en vertu de la loi « Climat et Résilience » de 2021.
Mais le Gouvernement a rappelé aujourd’hui que le calendrier de déploiement des interdictions de circulation dans les ZFE ne s’appliquait de façon obligatoire qu’à celles qui connaissaient des dépassements des seuils de polluants. Elles n’étaient que 5 en 2022 : Paris, Lyon, Marseille, Rouen et Strasbourg.
« Pour toutes les autres agglomérations, il n’y a aucune obligation de mettre en place une ZFE. Les agglomérations de plus de 150 000 habitants où les seuils de pollution ne sont pas dépassés constitueront désormais des ‘territoires de vigilance’ – selon la sémantique utilisée par le ministre de l’Écologie – où les véhicules non-classés seront toutefois automatiquement interdits à la circulation à partir du 1er janvier 2025. Le Gouvernement reconnaît ainsi qu’imposer des mesures de restriction de plus grande ampleur, avec les conséquences sociales et économiques que l’on connaît, n’est pas justifié. Il y a cependant plusieurs agglomérations, comme Grenoble, qui ne sont pas concernées par l’obligation, mais qui s’entêtent à vouloir aller plus loin et plus vite que la loi, et c’est aujourd’hui ce qui est le plus problématique et qui rend nécessaire d’assouplir les modalités de mise en œuvre », commente Rémy Rodriguez, président de Mon Automobile Club.
Des solutions pour les véhicules concernés par les interdictions de circulation.


Ainsi, d’après le ministère de la Transition écologique, 3 % des véhicules (soit environ 2 millions) seraient encore interdits d’accès dans les « territoires de vigilance » (véhicules antérieurs au 31 décembre 1996, non-classés Crit’air), auxquels il faut ajouter ceux interdits à la circulation au sein des 5 ZFE demeurant obligatoires, et ceux concernés par les interdictions de circulation au sein des métropoles qui ne sont pas soumises à l’obligation, mais qui prendront tout de même l’initiative de mettre en place des restrictions de circulation.
« Nous n’oublions pas ces usagers qui n’ont que leur vieux véhicule pour se déplacer et ne peuvent pas en changer, faute de moyens financiers. Des solutions doivent être trouvées pour qu’ils ne soient pas exclus des métropoles. La proposition n°9 du rapport rédigé par Philippe TABAROT, rapporteur de la mission flash du Sénat sur l’acceptabilité des ZFE, créant une dérogation pour les véhicules passant avec succès le test pollution du contrôle technique, reçoit tout notre soutien. Car il est légitime, lorsque les émissions réelles du véhicule mesurées à l’occasion du contrôle technique attestent du respect des seuils et du bon entretien du véhicule, que le véhicule en question puisse continuer à circuler normalement », rappelle Pierre CHASSERAY, délégué général de l’association.

LE DOUBS REPASSE AUX 90 KM/H : « 40 MILLIONS D’AUTOMOBILISTES » et MON AUTOMOBILE CLUB APPLAUDISSENT ET ENCOURAGENT À UNE GÉNÉRALISATION SUR L’ENSEMBLE DU TERRITOIRE FRANÇAIS

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Lundi dernier, le Conseil départemental du Doubs a voté en faveur d’un retour à la limitation de vitesse à 90 km/h sur 1 044 km de routes secondaires, soient 28 % du réseau routier du département. L’association « 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club saluent aujourd’hui, jeudi 29 juin 2023, le choix fait par le Doubs.

Ce retour aux 90 km/h s’inscrit dans un mouvement qui prend de plus en plus d’ampleur à l’échelle nationale ; les départements restés à 80 km/h sont désormais minoritaires. La nécessité d’améliorer la mobilité des usagers et la preuve de l’inefficacité de la mesure à réduire l’accidentalité routière incitent largement les Conseils départementaux à rétablir les 90 km/h.

La consultation des élus pour savoir quelles routes départementales devaient bénéficier d’un relèvement de la vitesse maximale autorisée avait été lancée en septembre 2022. La liste (comportant 36 itinéraires) ainsi définie et votée hier sera soumise à l’avis consultatif de la Commission départementale de sécurité routière de la Préfecture le 5 juillet prochain.
Depuis l’inscription dans la loi LOM (Loi d’Orientation des Mobilités) de l’amendement autorisant les Départements à revenir aux 90 km/h, une majorité des Conseils départementaux se sont déjà exprimés en faveur d’un retour à la limitation de vitesse d’origine.

Et ce n’est pas un hasard :
« La voiture reste le premier moyen de déplacement, particulièrement dans les territoires qui sont peu desservis par d’autres modes de transports. Au quotidien, c’est l’efficacité qui prime, et lorsqu’il est prouvé qu’une limitation de vitesse un peu plus élevée n’a pas de conséquence négative sur la sécurité, il est juste que les usagers puissent en bénéficier. Les élus locaux l’ont bien compris et c’est pourquoi les 90 km/h sont aujourd’hui rétablis dans de nombreux départements », explique Rémy Rodriguez, président de Mon Automobile Club.
Dans le Doubs, la mesure – motivée par la faible accidentalité relevée sur les routes concernées et le besoin de fluidifier le trafic – devrait être rendue définitive et entrer en vigueur pour les usagers de la route dès le mois d’août 2023, après le c-nt des panneaux de signalisation.