SECURITE ROUTIERE : 58 % DES EXCES DE VITESSE VERBALISES EN FRANCE SONT INFERIEURS A 5 KM/H !

 

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40 Millions d'Automobilistes et Mon Automobile Club dénoncent une politique injuste basée sur la rentabiolité du système radar.

Dans une question écrite adressée au ministère de l’Intérieur il y a près d’un an, la sénatrice (LR) du Var Françoise DUMONT s’interrogeait sur le nombre de verbalisations concernant les excès de vitesse inférieurs à 10 km/h. Il s’agit en effet d’un sujet hautement sensible pour les automobilistes, victimes d’une répression à outrance des dépassements de la limitation de vitesse depuis le développement du système de contrôle-sanction automatisé dans les années 2000.

Et la réponse apportée à la Sénatrice la semaine dernière – bien que sans surprise – a de quoi choquer. Si l’on savait déjà que la grande majorité des excès de vitesse sanctionnés par les radars automatiques étaient compris entre 1 et 20 km/h (95 % en 2020), aucune précision n’était donnée jusqu’alors sur les petits dépassements. Or, le ministère de l’Intérieur a ainsi révélé pour la première fois que 58 % des contraventions pour excès de vitesse sont adressées pour des dépassements de… moins de 5 km/h de la vitesse maximale autorisée !

Aujourd’hui, mercredi 27 avril 2022, « 40 millions d’automobilistes » dénonce une politique de verbalisation à outrance, qui s’exerce injustement à l’encontre d’une majorité d’automobilistes raisonnables et responsables pour des infractions mineures au Code de la route et non-accidentogènes. L’association milite pour plus de souplesse dans l’application de la politique de répression des petits excès de vitesse et demande depuis de nombreuses années que les peines sanctionnant les petits excès de vitesse hors agglomération soient plus mesurées et plus justes, au regard de la moindre dangerosité qu’ils représentent.

La France est le seul pays européen à sanctionner aussi sévèrement ces petits dépassements de la limitation de vitesse, souvent involontaires et quasiment jamais accidentogènes : amende forfaitaire de 68 € et retrait d’un point sur le permis de conduire pour les excès de vitesse inférieurs à 20 km/h pour une limitation de vitesse supérieure à 50 km/h et amende forfaitaire de 135 € et retrait d’un point sur le permis de conduire pour les excès de vitesse inférieurs à 20 km/h pour une limitation de vitesse inférieure à 50 km/h.

« La première conséquence, c’est que des sommes faramineuses sont ponctionnées chaque année injustement dans la poche des automobilistes au prétexte de la sécurité routière.Mais en réalité, cette politique de verbalisation outrancière ne favorise absolument pas l’amélioration de la sécurité des usagers – la preuve, c’est que malgré la multiplication du nombre de radars et des contraventions pour excès de vitesse, la mortalité routière n’a plus diminué significativement depuis 2013 – et ne sert finalement qu’à renflouer les caisses de l’État », commente Pierre CHASSERAY, délégué général de « 40 millions d’automobilistes ».

La seconde conséquence, dramatique, c’est le rejet massif de la politique mise en œuvre par la Sécurité routière, parce qu’aux yeux des usagers, celle-ci ne consiste qu’à sanctionner toujours plus durement les petits excès de vitesse, sans jamais s’attaquer aux véritables causes des accidents. La Sécurité routière est ainsi devenue un organisme profondément impopulaire, qui ne suscite que le mépris et la défiance, alors qu’elle devrait remporter l’adhésion de tous.

« En France, on préfère piéger les automobilistes et les sanctionner à tour de bras pour des infractions mineures non-accidentogènes, dont ils découvrent l’existence dans la boîte aux lettres plusieurs jours, voire plusieurs semaines plus tard. C’est écœurant et inacceptable, et il est urgent de mettre fin à tout cela, estime Rémy Rodriguez Président de Mon Automobile Club. D’abord en réorientant radicalement la politique de la Sécurité routière vers la lutte contre l’alcool et les stupéfiants au volant, le téléphone tenu en main… qui sont des comportements infiniment plus accidentogènes que les petits excès de vitesse involontaires ».

L’association rappelle qu’en juin 2021, un rapport d’évaluation de la politique de sécurité routière réalisé et publié par la Cour des Comptes estimait qu’il était indispensable de changer radicalement et urgemment de logiciel pour renouer avec une baisse sensible et durable de la mortalité routière, la politique du « tout-radar » ne permettant plus depuis bien longtemps d’atteindre les objectifs visés

PRIX DES CARBURANTS : BRUNO LEMAIRE CONFIRME LA FIN DE LA REMISE GOUVERNEMENTALE SUR LES CARBURANTS AU PROFIT D’UN DISPOSITIF PLUS CIBLE, DES LE 31 JUILLET.

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Alors que le prix du pétrole brut continue à fleurter avec des sommets jamais atteints auparavant, la mesure décidée par le Président de la République en pleine campagne électorale permet actuellement aux automobilistes français de payer jusqu’à 18 cts€ moins cher leur litre de gazole ou d’essence, grâce à un système de remise immédiate en caisse. Pourtant, ces derniers ne devraient pas trop s’habituer à ce geste, puisqu’à peine Emmanuel MACRON réélu, son ministre de l’Économie Bruno LEMAIRE a confirmé la fin du dispositif pour le 31 juillet prochain… quelle que soit la situation économique à cette date. Celui-ci devrait être remplacé par une autre aide « plus ciblée » et donc forcément moins avantageuse pour les automobilistes.

Aujourd’hui, lundi 25 avril 2022, « 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club dénoncent d’une part l’opportunisme d’Emmanuel MACRON qui n’a pas hésité à faire de ce « geste » en faveur des usagers de la route un argument de campagne, avant de le supprimer dès le lendemain de sa réélection ; d’autre part, l’association déplore le manque de considération du gouvernement pour les automobilistes et les difficultés qu’ils rencontrent au quotidien pour exercer leur droit à la mobilité.

« La ‘remise’ gouvernementale en faveur des automobilistes est normale. Ni plus, ni moins. Il était impossible d’imaginer laisser la situation s’aggraver davantage sans agir directement sur le prix des carburants. On attendrait d’ailleurs de l’État qu’il aille encore plus loin, car en réalité, ça ne lui coûte absolument rien : depuis le mois de septembre 2021, les rentrées fiscales issues de la vente de carburants routiers sont nettement supérieures à celles prévisionnées. On se trouve donc en situation de surprofits et il est normal qu’en période de crise, ce trop-perçu revienne aux usagers », estime Pierre CHASSERAY, délégué général de « 40 millions d’automobilistes ».

Pourtant, le dispositif prendra bel et bien fin le 31 juillet 2022, comme l’a confirmé le ministre de l’Économie. Une autre « aide » devrait le supplanter à cette date – dont on ne connaît pas encore les détails – mais qui sera sans aucun doute moins avantageuse pour les automobilistes, puisque « plus ciblée ».

Or, l’association « 40 millions d’automobilistes » estime que seule la mise en œuvre d’une grande réforme sur la fiscalité des carburants permettrait une baisse sensible et une stabilisation durable des prix à la pompe et serait de nature à répondre aux attentes des usagers.

« Nous proposons, d’une part, de réduire le taux de TVA impactant les carburants de 20 à 5,5 %, en tant que produits de première nécessité ; cela permettra une économie substantielle pour les consommateurs. Pour compenser la ‘perte’ de recettes pour l’État, il est possible d’appliquer une légère hausse (+7 cts€) sur le montant de la TICPE, de façon à préserver les revenus fiscaux pour les finances publiques. Concrètement, cela permettrait une réduction de 13 à 15 cts€ du prix du litre à la pompe », détaille Rémy Rodriguez, Président de Mon Automobile Club.

72% des Français dépendants à la voiture thermique : l'association « 40 millions d'automobilistes » et Mon Automobile Club dénoncent une « obsolescence programmée politique »

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Suite à l'étude IFOP pour le loueur Sixt publiée dans Le Parisien/Aujourd'hui en France, l'association « 40 millions d'automobilistes relève la fracture entre une France dépendante de son véhicule thermique et un Etat décidé à l'interdire.

« Ce chiffre de 72% des Français dépendants à la voiture thermique est le reflet d'une France cassée en deux avec une majorité de Français qui seront bientôt privés de leur auto avec l'arrivée massive des Zones à Faibles Emissions » relève Pierre Chasseray, DG de l'association.

« C'est une obsolescence programmée politique qui s'installe progressivement en France » ajoute Fabrice Godefroy, Administrateur de l'association, expert mobilité et environnement.

L'association « 40 millions d'automobilistes » insiste sur le fait que la part des automobilistes envisageant l'achat d'un véhicule électrique est en baisse. 

Ils étaient en effet 49% à envisager cet achat en 2010. Ils ne sont plus que 31% aujourd'hui.

« On pousse à l'achat du véhicule électrique et on taxe les voitures thermiques au nom d'une écologie irresponsable où l'on demande aux Français de mettre à la casse leur véhicule en parfait état de fonctionnement. C'est une hérésie écologique dictée par une minorité d'opposants à la voiture » réagit Rémy Rodriguez, Président de Mon Automobile Club.

« 40 millions d'automobilistes » rappelle que contrairement aux discours politiques qui tendraient à démontrer l'élitisme de l'utilisation de la voiture, ce sont bien les classes les plus populaires qui sont dépendantes aux véhicules thermiques selon l'étude IFOP pour Sixt (Catégorie pauvre : 72% - Classe moyenne inférieure : 68% - Catégorie aisée : 37%)

Dans ce contexte il est aussi capital de rappeler que 78% des Français placent la baisse de la fiscalité sur les carburants en tête de leurs préoccupations pour le prochain mandat.

Les automobilistes seront donc particulièrement attentifs aux mesures proposées par les candidats ce soir dans la dernière ligne droite de l'élection présidentielle.

Prêts pour une course ? Découvrez ou retrouvez le plaisir des courses automobiles indoor avec Mon Automobile Club

 
 

 

Mini-z boiteAmis Zédeurs actifs ou retraités,

Comme vous le savez, l'association Mon Automobile Club possède une section Mini-z, consacrée ces dernières années à l'initiation-découverte de la Mini-z auprès des passionnés d'automobile.

NEWS

En ce début d'année 2022, nous avons acquis une piste Kyosho de format championnat avec comptage Robitronic. Nous travaillons à l'élaboration d'une manche comptant pour le Championnat Alsace Lorraine mais également à un mini-championnat interne Mon Automobile Club avec des règles simplifiées et adaptées aussi bien aux débutants qu'aux pilotes confirmés et avec pour maître mots plaisir, convivialité et bon temps passé ensemble.

La première session se déroulera au Cercle Saint Martin à Colmar (Google Maps) le samedi 2 avril de 15 à 19 heures. Les sessions suivantes auront lieu 1 ou 2 fois par mois*.

Vous pouvez aussi déjà prendre date pour le samedi 23 avril !

UNE MINI COURSE PAR MOIS POUR UN CHAMPIONNAT ANNUEL

A l'issue de chaque session de roulage, nous organiserons une manche avec qualifications et finales aussi bien pour les débutants que pour les confirmés.
Un classement sera maintenu sur le site de Mon Automobile Club et un podium annuel Mon Automobile Club sera organisé en fin de saison avec remise de prix.

MODALITES

Une participation modique sera demandée à chaque utilisateur de la piste, avec une boisson ou un café inclus.

VENEZ LES MAINS DANS LES POCHES

Si vous n'avez pas ou plus de matériel Mini-z, pas de problème. La location d'une Mini-Z MR02 ou MR03 en configuration standard vous sera proposée, soit pour la durée de deux packs d'accus, soit pour la session entière, incluant :

-Enregistrement de vos résultats dans le championnat Mon AC en catégorie "standard"
-Puce de comptage
-2 packs d'accus AAA et accès aux chargeurs rapides


RESERVATION

Il vous suffit de confirmer votre présence à l'une ou l'autre session Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..
Attention, pour des raisons d'organisation, nous vous demandons un engagement ferme de votre présence.

Nous comptons sur vous pour faire passer l'info à vos amis, zédeurs ou non, susceptibles d'êtres intéressés en relayant cette page.

Sportivement !

 

Rémy Rodriguez, Président de Mon Automobile Club

Alain Galluser, Responsable Mini-z

 

*Sur dalles Kyosho

Mini-z RCP 600

 

*ou sur moquette

Mini-z moquette 600

Des questions ? Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou 06 20 85 62 98

 

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Dégradation de la qualité des routes : « 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club dénoncent l’immobilisme de l’état et les conséquences désastreuses sur la sécurité routière

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Dès 2015, l’association « 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club alertaient les pouvoirs publics sur la lente et inexorable dégradation du réseau routier français, avec pour principale conséquence l’augmentation du risque d’accident pour les usagers. En effet, le projet de loi relatif à la sécurité des infrastructures et systèmes de transport rappelle que 47 % des accidents comportent des facteurs se rapportant à l’infrastructure ; autrement dit, dans près d’un accident sur 2, la mauvaise qualité de la route ou de ses équipements sont en cause.

Un rapport publié le mois dernier par la Cour des Comptes révèle que malgré ce fait désormais bien connu des autorités comme du grand public, la situation est loin de s’améliorer en France. La qualité du réseau routier national et départemental continue à se dégrader d’année en année, en raison du manque de moyens humains, techniques, matériels et financiers mobilisés par l’État depuis la décentralisation opérée au début des années 2000.

Aujourd’hui, mercredi 16 mars 2022, l’association « 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club dénoncent l’immobilisme de l’État et se joint à la Cour des Comptes pour demander la mise en œuvre des réformes et des budgets nécessaires à la préservation et à la rénovation du patrimoine routier français, garant de la sécurité des usagers.

En 2012, la France figurait en tête du classement du Forum économique mondial pour la qualité de ses infrastructures routières. En 2015, elle était passée à la 7ème place ; en 2019, elle était reléguée au 18ème rang.

« Ce qu’il s’est passé entre 2012 et 2019 ? C’est très simple : rien ! Malgré les alertes répétées formulées par différentes institutions et organismes (dont la Cour des Comptes, dès 1992 !), l’État français a continué à négliger l’entretien de ses routes secondaires et fait comme si cela n’allait avoir aucune conséquence économique ou sociale. Mais on voit bien que toutes ces années d’immobilisme ont favorisé l’accélération de la détérioration des routes et rendu encore plus difficile leur maintenance et leur remise en état, parce que pour 1 € qui n’a pas été engagé au moment opportun, lorsqu’il était encore possible de réaliser des interventions mineures, ce sont jusqu’à 10 € qui doivent être investis aujourd’hui pour éviter que la même route tombe en ruines » rappelle Pierre CHASSERAY, délégué général de « 40 millions d’automobilistes ».

Outre les coûts financiers et économiques, la dégradation des infrastructures routièresa évidemment des conséquences dramatiques sur l’accès à la mobilité et la sécurité des usagers qui empruntent le réseau.

« Dans un rapport daté de juin dernier, la Cour des Comptes exposait que la politique de sécurité routière, pour être réellement efficace, devait reposer sur le triptyque ‘comportement-réglementation-infrastructure’. Les Sages de la rue Cambon ont démontré que si les 2 premiers items avaient fait l’objet d’un traitement plus que poussé de la part de la Sécurité routière, le troisième avait été dangereusement délaissé. Le nouveau rapport publié en mars ne fait qu’enfoncer le clou et rappeler l’importance – à tous points de vue – de travailler à la rénovation des routes les plus endommagées, de maintenir à un niveau acceptable l’état de l’infrastructure routière dans son ensemble et de réaliser les investissements nécessaires à l’amélioration des équipements et aménagements de sécurité, de façon à construite une route résiliente, une route qui pardonne les erreurs », conclut Rémy Rodriguez, Président de Mon Automobile Club.