« 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club saluent la décision de prolonger la remise gouvernementale sur le prix des carburants au-delà du 31 juillet et appellent à une vaste réforme fiscale.

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Alors que les cours du pétrole brut et, parallèlement, les prix des carburants à la pompe continuent leur progression à la hausse – ces derniers flirtant à nouveau avec les 2 €/L – le Gouvernement a annoncé que la remise allant jusqu’à 18 cts€/L pour l’achat de carburants allait finalement être prolongée au-delà du 31 juillet, date à laquelle le dispositif devait prendre fin pour laisser la place à une aide plus ciblée, et donc moins avantageuse pour la grande majorité des automobilistes.

Aujourd’hui, jeudi 12 mai 2022, l’association « 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club saluent le geste gouvernemental, qu’elles estiment indispensable pour soulager le budget des usagers de la route en cette période économiquement difficile et incertaine. Les associations rappellent cependant que seule une vaste réforme de la fiscalité sur les carburants routiers permettrait d’aider significativement et durablement les ménages qui utilisent régulièrement leur véhicule motorisé pour se déplacer, soit plus de 30 millions de Français.

Aussi, « 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club proposent de réduire le taux de TVA impactant les carburants de 20 à 5,5 %, en tant que produits de première nécessité ; cela permettra une économie substantielle pour les consommateurs. Pour compenser la « perte » de recettes pour l’État, il est possible d’appliquer une légère hausse (+7 cts€) sur le montant de la TICPE, de façon à préserver les revenus fiscaux pour les finances publiques. Concrètement, cela permettrait une réduction de 13 à 15 cts€ du prix du litre à la pompe.

Élections législatives : « 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club interpellent les candidats-députés sur le sort des usagers de la route

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Une fois de plus, les automobilistes auront été les grands oubliés de la campagne électorale présidentielle. Les problématiques relatives à la mobilité sont pourtant particulièrement présentes dans l’actualité et génèrent de nombreuses tensions au sein de la société. De plus, 1 Français sur 3 avait indiqué son intention de tenir compte des propositions des candidats en matière de défense des automobilistes avant de glisser son bulletin dans l’urne (selon un sondage CSA / « 40 millions d’automobilistes » réalisé en février 2022).

Aussi, pour que le sort des automobilistes ne soit pas négligé par les politiques publiques au cours des prochaines années, l’association « 40 millions d’automobilistes » envoie aujourd’hui, lundi 2 mai 2022, une lettre ouverte à l’attention des députés et des candidats à l’élection législative qui se tiendra les 12 et 19 juin prochains, dans laquelle elle porte à leur connaissance leurs principaux sujets de préoccupation (baisse du pouvoir d’achat, difficultés d’accès à la mobilité, inquiétudes quant à la mise en place des ZFE) et les interpelle sur la nécessité de prendre en compte leurs revendications (baisse de la TVA sur les carburants, retour des 90 km/h sur les routes secondaires…). Mon Automobile Club s’associe à ce courrier.

Le courrier diffusé aujourd’hui est consultable ci-dessous et téléchargeable en cliquant ici:

Lettre 40M

SECURITE ROUTIERE : 58 % DES EXCES DE VITESSE VERBALISES EN FRANCE SONT INFERIEURS A 5 KM/H !

 

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40 Millions d'Automobilistes et Mon Automobile Club dénoncent une politique injuste basée sur la rentabiolité du système radar.

Dans une question écrite adressée au ministère de l’Intérieur il y a près d’un an, la sénatrice (LR) du Var Françoise DUMONT s’interrogeait sur le nombre de verbalisations concernant les excès de vitesse inférieurs à 10 km/h. Il s’agit en effet d’un sujet hautement sensible pour les automobilistes, victimes d’une répression à outrance des dépassements de la limitation de vitesse depuis le développement du système de contrôle-sanction automatisé dans les années 2000.

Et la réponse apportée à la Sénatrice la semaine dernière – bien que sans surprise – a de quoi choquer. Si l’on savait déjà que la grande majorité des excès de vitesse sanctionnés par les radars automatiques étaient compris entre 1 et 20 km/h (95 % en 2020), aucune précision n’était donnée jusqu’alors sur les petits dépassements. Or, le ministère de l’Intérieur a ainsi révélé pour la première fois que 58 % des contraventions pour excès de vitesse sont adressées pour des dépassements de… moins de 5 km/h de la vitesse maximale autorisée !

Aujourd’hui, mercredi 27 avril 2022, « 40 millions d’automobilistes » dénonce une politique de verbalisation à outrance, qui s’exerce injustement à l’encontre d’une majorité d’automobilistes raisonnables et responsables pour des infractions mineures au Code de la route et non-accidentogènes. L’association milite pour plus de souplesse dans l’application de la politique de répression des petits excès de vitesse et demande depuis de nombreuses années que les peines sanctionnant les petits excès de vitesse hors agglomération soient plus mesurées et plus justes, au regard de la moindre dangerosité qu’ils représentent.

La France est le seul pays européen à sanctionner aussi sévèrement ces petits dépassements de la limitation de vitesse, souvent involontaires et quasiment jamais accidentogènes : amende forfaitaire de 68 € et retrait d’un point sur le permis de conduire pour les excès de vitesse inférieurs à 20 km/h pour une limitation de vitesse supérieure à 50 km/h et amende forfaitaire de 135 € et retrait d’un point sur le permis de conduire pour les excès de vitesse inférieurs à 20 km/h pour une limitation de vitesse inférieure à 50 km/h.

« La première conséquence, c’est que des sommes faramineuses sont ponctionnées chaque année injustement dans la poche des automobilistes au prétexte de la sécurité routière.Mais en réalité, cette politique de verbalisation outrancière ne favorise absolument pas l’amélioration de la sécurité des usagers – la preuve, c’est que malgré la multiplication du nombre de radars et des contraventions pour excès de vitesse, la mortalité routière n’a plus diminué significativement depuis 2013 – et ne sert finalement qu’à renflouer les caisses de l’État », commente Pierre CHASSERAY, délégué général de « 40 millions d’automobilistes ».

La seconde conséquence, dramatique, c’est le rejet massif de la politique mise en œuvre par la Sécurité routière, parce qu’aux yeux des usagers, celle-ci ne consiste qu’à sanctionner toujours plus durement les petits excès de vitesse, sans jamais s’attaquer aux véritables causes des accidents. La Sécurité routière est ainsi devenue un organisme profondément impopulaire, qui ne suscite que le mépris et la défiance, alors qu’elle devrait remporter l’adhésion de tous.

« En France, on préfère piéger les automobilistes et les sanctionner à tour de bras pour des infractions mineures non-accidentogènes, dont ils découvrent l’existence dans la boîte aux lettres plusieurs jours, voire plusieurs semaines plus tard. C’est écœurant et inacceptable, et il est urgent de mettre fin à tout cela, estime Rémy Rodriguez Président de Mon Automobile Club. D’abord en réorientant radicalement la politique de la Sécurité routière vers la lutte contre l’alcool et les stupéfiants au volant, le téléphone tenu en main… qui sont des comportements infiniment plus accidentogènes que les petits excès de vitesse involontaires ».

L’association rappelle qu’en juin 2021, un rapport d’évaluation de la politique de sécurité routière réalisé et publié par la Cour des Comptes estimait qu’il était indispensable de changer radicalement et urgemment de logiciel pour renouer avec une baisse sensible et durable de la mortalité routière, la politique du « tout-radar » ne permettant plus depuis bien longtemps d’atteindre les objectifs visés

PRIX DES CARBURANTS : BRUNO LEMAIRE CONFIRME LA FIN DE LA REMISE GOUVERNEMENTALE SUR LES CARBURANTS AU PROFIT D’UN DISPOSITIF PLUS CIBLE, DES LE 31 JUILLET.

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Alors que le prix du pétrole brut continue à fleurter avec des sommets jamais atteints auparavant, la mesure décidée par le Président de la République en pleine campagne électorale permet actuellement aux automobilistes français de payer jusqu’à 18 cts€ moins cher leur litre de gazole ou d’essence, grâce à un système de remise immédiate en caisse. Pourtant, ces derniers ne devraient pas trop s’habituer à ce geste, puisqu’à peine Emmanuel MACRON réélu, son ministre de l’Économie Bruno LEMAIRE a confirmé la fin du dispositif pour le 31 juillet prochain… quelle que soit la situation économique à cette date. Celui-ci devrait être remplacé par une autre aide « plus ciblée » et donc forcément moins avantageuse pour les automobilistes.

Aujourd’hui, lundi 25 avril 2022, « 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club dénoncent d’une part l’opportunisme d’Emmanuel MACRON qui n’a pas hésité à faire de ce « geste » en faveur des usagers de la route un argument de campagne, avant de le supprimer dès le lendemain de sa réélection ; d’autre part, l’association déplore le manque de considération du gouvernement pour les automobilistes et les difficultés qu’ils rencontrent au quotidien pour exercer leur droit à la mobilité.

« La ‘remise’ gouvernementale en faveur des automobilistes est normale. Ni plus, ni moins. Il était impossible d’imaginer laisser la situation s’aggraver davantage sans agir directement sur le prix des carburants. On attendrait d’ailleurs de l’État qu’il aille encore plus loin, car en réalité, ça ne lui coûte absolument rien : depuis le mois de septembre 2021, les rentrées fiscales issues de la vente de carburants routiers sont nettement supérieures à celles prévisionnées. On se trouve donc en situation de surprofits et il est normal qu’en période de crise, ce trop-perçu revienne aux usagers », estime Pierre CHASSERAY, délégué général de « 40 millions d’automobilistes ».

Pourtant, le dispositif prendra bel et bien fin le 31 juillet 2022, comme l’a confirmé le ministre de l’Économie. Une autre « aide » devrait le supplanter à cette date – dont on ne connaît pas encore les détails – mais qui sera sans aucun doute moins avantageuse pour les automobilistes, puisque « plus ciblée ».

Or, l’association « 40 millions d’automobilistes » estime que seule la mise en œuvre d’une grande réforme sur la fiscalité des carburants permettrait une baisse sensible et une stabilisation durable des prix à la pompe et serait de nature à répondre aux attentes des usagers.

« Nous proposons, d’une part, de réduire le taux de TVA impactant les carburants de 20 à 5,5 %, en tant que produits de première nécessité ; cela permettra une économie substantielle pour les consommateurs. Pour compenser la ‘perte’ de recettes pour l’État, il est possible d’appliquer une légère hausse (+7 cts€) sur le montant de la TICPE, de façon à préserver les revenus fiscaux pour les finances publiques. Concrètement, cela permettrait une réduction de 13 à 15 cts€ du prix du litre à la pompe », détaille Rémy Rodriguez, Président de Mon Automobile Club.

72% des Français dépendants à la voiture thermique : l'association « 40 millions d'automobilistes » et Mon Automobile Club dénoncent une « obsolescence programmée politique »

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Suite à l'étude IFOP pour le loueur Sixt publiée dans Le Parisien/Aujourd'hui en France, l'association « 40 millions d'automobilistes relève la fracture entre une France dépendante de son véhicule thermique et un Etat décidé à l'interdire.

« Ce chiffre de 72% des Français dépendants à la voiture thermique est le reflet d'une France cassée en deux avec une majorité de Français qui seront bientôt privés de leur auto avec l'arrivée massive des Zones à Faibles Emissions » relève Pierre Chasseray, DG de l'association.

« C'est une obsolescence programmée politique qui s'installe progressivement en France » ajoute Fabrice Godefroy, Administrateur de l'association, expert mobilité et environnement.

L'association « 40 millions d'automobilistes » insiste sur le fait que la part des automobilistes envisageant l'achat d'un véhicule électrique est en baisse. 

Ils étaient en effet 49% à envisager cet achat en 2010. Ils ne sont plus que 31% aujourd'hui.

« On pousse à l'achat du véhicule électrique et on taxe les voitures thermiques au nom d'une écologie irresponsable où l'on demande aux Français de mettre à la casse leur véhicule en parfait état de fonctionnement. C'est une hérésie écologique dictée par une minorité d'opposants à la voiture » réagit Rémy Rodriguez, Président de Mon Automobile Club.

« 40 millions d'automobilistes » rappelle que contrairement aux discours politiques qui tendraient à démontrer l'élitisme de l'utilisation de la voiture, ce sont bien les classes les plus populaires qui sont dépendantes aux véhicules thermiques selon l'étude IFOP pour Sixt (Catégorie pauvre : 72% - Classe moyenne inférieure : 68% - Catégorie aisée : 37%)

Dans ce contexte il est aussi capital de rappeler que 78% des Français placent la baisse de la fiscalité sur les carburants en tête de leurs préoccupations pour le prochain mandat.

Les automobilistes seront donc particulièrement attentifs aux mesures proposées par les candidats ce soir dans la dernière ligne droite de l'élection présidentielle.