SUPPRESSION DE LA PRIME À LA CONVERSION : « 40 MILLIONS D’AUTOMOBILISTES » LANCE UNE PÉTITION EN LIGNE POUR LA CRÉATION D'UNE PRIME À LA CONVERSION AU BIOÉTHANOL.

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Alors que le bonus écologique continue de se réduire année après année, la prime à la
conversion sera quant à elle supprimée dès le 1er janvier 2025. Pourtant, le ministère de la
Transition écologique avait été formel sur sa volonté d’atteindre la neutralité carbone en
2050.

Pour « 40 millions d’automobilistes », il est inenvisageable d’exiger des automobilistes une
transition vers une mobilité plus propre tout en se désengageant des moyens qui permettent
de l'atteindre.

C’est pourquoi l’association lance aujourd’hui, dimanche 1er décembre
2024, une pétition en ligne pour la création d’une prime à la conversion au
bioéthanol
pour permettre aux automobilistes d’alléger leur budget tout en
réduisant les émissions polluantes de leur véhicule.

Un carburant plus écologique

Le bioéthanol, biocarburant destiné aux véhicules essences et hybrides, est un carburant
renouvelable produit à partir de betterave à sucre et de céréales. Grâce à son processus de
photosynthèse, le CO2 émis par la voiture roulant au bioéthanol est le même que celui que
la plante a puisé dans l’atmosphère.

En ce sens, le recours à ce biocarburant permet de réduire de 77 % les émissions de gaz à
effet de serre par rapport à l’essence fossile, selon une étude ePURE, et d’éviter l’émission
d’1 million de tonnes de CO2 par an. Il diminue également de 90 % les émissions de particules
fines par rapport à l’essence et de 30 % les émissions d’oxydes d’azote.
Des atouts économiques importants

En plus de son impact positif sur l’environnement, le biocarburant offre un avantage
économique indéniable. Son coût de production étant inférieur à celui de l’essence, il se
traduit par des prix à la pompe très compétitifs. Le prix du Superéthanol E85 est très
attractif : actuellement, il est en moyenne à 0,82 €/L, contre 1,77 €/L pour le SP95 par
exemple. Malgré une surconsommation de l’ordre de +20 à +25 %, il reste donc une option
très économique à l’usage.

La création d’une prime à la conversion au bioéthanol pour tous les automobilistes
La prime à la conversion – qui permettait de récupérer 1 500 à 5 000 € d’aides pour les
particuliers pour l’acquisition d’un véhicule « propre » en échange de la mise au rebut d’un
ancien véhicule thermique polluant – sera supprimée dès le 1er janvier 2025. Elle permettait
pourtant d’évincer les véhicules les plus polluants au profil de véhicules plus vertueux d’un
point de vue écologique. Le bonus écologique quant à lui restera en place en 2025, mais son
montant devrait baisser de 2 000 à 3 000 € selon les cas.

Afin de conserver des incitations financières efficaces permettant aux foyers de basculer vers
une mobilité à la fois plus vertueuse d'un point de vue écologique, plus économiques d’un
point de vue budgétaire, l’association « 40 millions d’automobilistes » lance une pétition pour
la création d’une prime à la conversion au bioéthanol.

« Cette mesure incitative permettrait non seulement de répondre aux besoins de mobilité
des automobilistes et d’alléger leur budget automobile, mais aussi de réduire
significativement les émissions polluantes de leur véhicule », estime Pierre Chasseray,
délégué général de « 40 millions d’automobilistes ».

« Bien qu’il existe déjà actuellement des aides locales au financement de la conversion au
bioéthanol, seule une partie des automobilistes peuvent en bénéficier ; cette aide doit être
généralisée à l'échelle nationale afin d'être profitable à un maximum d’usagers », enjoint
Philippe Nozière, président de l’association.

Grâce à la pose d’un boîtier de conversion éthanol, dit aussi boîtier homologué, les véhicules
essence et hybrides peuvent convertir leur véhicule au bioéthanol, et ainsi bénéficier d’un
carburant économique et écologique.

ZFE EN ÎLE-DE-FRANCE : VALÉRIE PÉCRESSE EXPRIME SON INQUIÉTUDE, « 40 MILLIONS D’AUTOMOBILISTES » RÉAGIT

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Dès le 1er janvier 2025, une nouvelle étape de la Zone à Faibles Émissions (ZFE) du Grand
Paris et de la ville de Lyon va être appliquée. À cette date, les véhicules portant la vignette
Crit'Air 3 ne pourront plus circuler de 8 h à 20 h, du lundi au vendredi. Une contrainte de
plus pour les automobilistes que dénoncent la Présidente de la Région Île-de-France,
Valérie PÉCRESSE et l’association « 40 millions d’automobilistes ».

« La région attire votre attention sur la nécessité impérieuse de ne pas rendre la vie impossible à des
parties entières de la population en entravant trop brutalement leur faculté d’aller et venir »
, écrit-
elle à la Métropole du Grand Paris.

En ce qui concerne la région parisienne, selon une récente étude de l'Atelier parisien d'Urbanisme,
15 200 véhicules d’artisans, 49 000 véhicules utilitaires et 422 000 véhicules particuliers seraient
touchés par la troisième étape de la ZFE.

« Cette mesure est une catastrophe pour beaucoup de petites entreprises qui n'ont qu'un seul
véhicule, le plus souvent ancien, ainsi que pour les salariés qui doivent utiliser leur voiture pour se
rendre au travail et les familles qui n’ont pas les moyens de racheter un véhicule neuf. Les Zones à
Faibles É missions sont une bombe à retardement sociale », alerte Philippe Noziè re, Président de
l'association « 40 millions d'automobilistes ».

Il est déjà prévu que plusieurs catégories de professionnels bénéficient d'une dérogation,
généralement dans la limite de trois ans, pour les véhicules dont l'utilisation est liée à certaines
activités ou certains événements. Par ailleurs, il existe aussi un « Pass ZFE » autorisant les véhicules
concernés par les restrictions à circuler et stationner pendant 24h dans la ZFE de Lyon jusqu'à 52 fois
dans l'année et jusqu’à 12 fois par an pour la Métropole du Grand Paris.

« Le problème est que nous ne sommes pas sur l’interdiction de vieux véhicules , mais sur l’interdiction
de véhicules d’âge moyen. L’âge du parc français est en moyenne de 13 ans et l’interdiction intervient
sur des véhicules âgés de 13 ans en moyenne, eux aussi. Il est important de réagir, et vite ! »,
souligne Pierre Chasseray, Délégué́ général de « 40 millions d'automobilistes ».

LE SÉNATEUR IAN BROSSAT VEUT RESTREINDRE LA CIRCULATION DES SUV DANS LES VILLES : « 40 MILLIONS D’AUTOMOBILISTES » LANCE L’OPÉRATION « DIS-LE À IAN » ET APPELLE LES AUTOMOBILISTES À LUI DIRE POURQUOI ILS EN ONT BESOIN

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Le sénateur (communiste) d’Ile-de-France Ian Brossat a annoncé son intention de déposer
une proposition de loi visant à « donner aux élus locaux les moyens de réguler, voire
d’interdire, la présence des SUV en ville pour des raisons environnementales et de sécurité ».


Aujourd’hui, mardi 12 novembre 2024, « 40 millions d’automobilistes » se
mobilise contre cette mesure et lance l’opération « Dis-le à Ian » : l’association
appelle tous les usagers d’un véhicule SUV à envoyer un mail au Sénateur à
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. pour lui expliquer pourquoi ils ont besoin de ce type de véhicule
pour leurs déplacements quotidiens.

Qu’est-ce qu’un SUV ?

Un SUV (Sport Utility Vehicule) est une carrosserie de véhicule développée dans les années
2000 afin de trouver un compromis entre le monospace et la berline et de permettre aux
familles de se déplacer pour les loisirs comme pour les voyages. Actuellement, les SUV sont
décriés par les militants écologistes pour leur gabarit, leur consommation en carburant ou
encore leur dangerosité envers les usagers vulnérables.

« Le SUV devient le responsable de tous les maux : pollution, emprise dans l’espace public,
sécurité… Tous les arguments sont bons aux yeux des anti-voitures pour discriminer les
usagers de ces véhicules. Pourtant, si l’on regarde les chiffres dans le détail, on se rend bien
compte qu’ils n’ont rien de diabolique : chez Renault, par exemple, le Captur 2 (SUV) est
4 cm moins large et 23 cm moins long que la Mégane 4 (berline). Il est donc totalement faux
de prétendre qu’en France les SUV monopolisent l’espace routier. C’est peut-être vrai aux
Etats-Unis où les Hummers sont légion, mais les véhicules plébiscités par les automobilistes
français n’ont rien à voir avec ces engins », rappelle Philippe Nozière, président de
« 40 millions d’automobilistes ».

De plus, ces véhicules récemment arrivés sur le marché français viennent remplacer
avantageusement des voitures plus anciennes et moins bien équipées en dispositifs anti-
pollution (filtre à particules, réducteur de Nox…), et disposent souvent des dernières
technologies en matière d’aides à la conduite permettant de mieux protéger à la fois le
conducteur, les passagers et les autres usagers. Ce sont d’ailleurs souvent ces dispositifs
améliorant les performances environnementales et la sécurité du véhicule qui confèrent aux
SUV un poids un peu plus élevé que pour les autres modèles de voiture.

BUDGET 2025 ET NOUVELLES MESURES POUR LE SECTEUR AUTOMOBILE : « 40 MILLIONS D’AUTOMOBILISTES » ET MON AUTOMOBILE CLUB APPELLENT À UN APAISEMENT POLITIQUE

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Ce jeudi 10 octobre 2024, le Projet de Loi de Finances 2025 sera présenté en Conseil des ministres. Malgré la réclamation d’une stabilité de la part des constructeurs et des entreprises, le gouvernement envisage un fort durcissement des taxes dans le secteur automobile, notamment par le biais du malus écologique, du malus au poids et des avantages en nature (AEN). À la suite de l’émission En roue Libre « La voiture devient-elle un luxe inaccessible ? », l'association « 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club appuient l’apaisement politique demandé par Athina Argyriou, présidente déléguée de la CSIAM (Chambre syndicale des Importateurs automobiles et motocycles).

Le malus CO2 à 90 000 € en 2027 : une mesure crédible ?

Le malus écologique, censé inciter à l’achat de véhicules moins polluants, pourrait être renforcé avec un seuil d’émission abaissé à 113g de CO2 par km dès janvier 2025, et à 99g en 2027, entraînant ainsi une taxation de la quasi-totalité des véhicules thermiques. Le montant maximal du malus pourrait quant à lui augmenter pour atteindre 90 000 € en 2027, soit une hausse de 50% par rapport au malus maximum actuel fixé à 60 000 €.

Pierre Chasseray, délégué général de « 40 millions d’automobilistes », estime que c’est une mesure crédible : « Il y a une vraie volonté de l’État d'inciter les professionnels et les particuliers à acheter des voitures électriques. Or, le véhicule électrique coûte plus cher que l’achat d’un véhicule thermique. Le seul moyen pour l'Etat de compenser un peu ce prix et de faire en sorte que les véhicules neufs électriques et thermiques aient un prix équivalent, c’est d’augmenter la fiscalité sur les véhicules thermiques ».

Le malus poids renforcé et élargi aux véhicules hybrides

À partir de 2026, le seuil du malus poids pourrait être abaissé à 1,5 tonne. Déjà abaissé de 1,8 tonne à 1,6 tonne en début d’année, ce seuil continuerait sa descente avec une conséquence majeure : les véhicules hybrides, jusqu’ici épargnés, seraient à leur tour être taxés.

« Cette mesure n’a pas de sens, puisqu’un véhicule hybride contient deux motorisations : une thermique et une électrique. Il est donc obligatoirement plus lourd », s’indigne Rémy Rodriguez, Président de Mon Automobile Club. De plus, les familles qui privilégient souvent des véhicules plus spacieux, et donc plus lourds, seront aussi impactées par cette taxe.

 Une réduction des AEN pour les voitures de fonction

Les avantages en nature, actuellement taxés à 30 %, pourraient augmenter à 50 % pour les voitures de fonction thermiques en 2025. Cette mesure, qui concernerait entre 1 million à 1,2 million de véhicules, aurait des conséquences importantes sur la fiscalité des entreprises et les impôts des salariés qui en bénéficiaient.

Athina Argyriou appelle à un apaisement politique ; « 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club appuient ses propos

Dans l’émission En roue de libre sur la chaîne YouTube « 40 millions d’automobilistes », Athina Argyriou, présidente déléguée de la Chambre Syndicale des Importateurs d'Automobiles et de Motocycles (CSIAM), appelle le gouvernement à prendre en considération les risques d’abaissement du malus poids face à la sécurité : « Il faut souligner qu’il y a un seuil critique entre les poids et la sécurité. Si on baisse les poids, on est obligé de sacrifier la sécurité. Et on ne parle pas de grosse voiture qui ne s’aventure pas très souvent en centre-ville. On parle de la voiture de chacun ».

Face à un contexte économique et politique tendu, Athina Argyriou appelle à un apaisement politique et à une réflexion plus approfondie sur les conséquences de ces mesures. « 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club soutiennent pleinement cette position.

Pour voir en intégralité l'intervention d'Athina Argyriou dans En roue libre, rendez-vous sur la chaîne YouTube “40 millions d'automobilistes” : épisode 5 : “La voiture devient-elle un luxe ?” (32’38 à 48’57 : intervention d’Athina Argyriou) ou cliquez directement sur ce lien.

HAUSSE DE LA MORTALITÉ ROUTIÈRE EN VENDÉE : « 40 MILLIONS D’AUTOMOBILISTES » ET MON AUTOMOBILE CLUB DÉNONCENT L’INEFFICACITÉ DES 80 KM/H ET APPELLENT À LUTTER DAVANTAGE CONTRE LES PRINCIPAUX FACTEURS D’ACCIDENTALITÉ AU VOLANT

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Alors que de nombreux départements français ont choisi de revenir à une limitation de vitesse de 90 km/h sur leurs routes secondaires, la Vendée a maintenu une vitesse maximale de 80 km/h. Malgré cela, la Vendée est l’un des départements qui affichent la mortalité la plus élevée sur ses routes en 2024.

Des sinistres routiers toujours aussi nombreux

Depuis le début de l’année 2024, le département vendéen a connu une recrudescence des accidents de la route, se positionnant en tête des départements de la région en termes de mortalité routière. En effet, 40 morts de la route ont été enregistrés de janvier à septembre 2024, dont 22 au cours du seul premier trimestre.

Malgré la décision du président du Conseil départemental Yves Auvinet de maintenir une limitation de vitesse à 80 km/h, les statistiques présentées en ce mois de septembre 2024 viennent contredire l’hypothèse d’une réduction du nombre d’accidents de la route, à l’origine de la décision d’abaissement généralisé de la limitation de vitesse appliquée depuis 2018.

Des accidents routiers dus à une alcoolisation chronique

200 gendarmes, mobilisés pour des contrôles routiers sur l’ensemble du département, ont constaté une recrudescence des comportements dangereux. Ainsi, près de 1 825 permis de conduire ont été retirés depuis le début de l’année pour des infractions liées à l’alcool, aux stupéfiants ou à l’excès de vitesse.

Ces contrôles ont permis de révéler que 44 % des accidents survenus en Vendée sont liés à l’alcool, mettant en évidence l’alcoolisation chronique comme principal facteur de risque sur les routes vendéennes.

Un constat alarmant

L’association « 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club alertent de longue date sur l’inefficacité de la limitation de vitesse à 80km/h et la mauvaise prise en compte des principaux facteurs d’accidentalité sur la route, telle l’alcoolémie au volant.

« D’année en année, la preuve a été faite que changer un ‘9’ par un ‘8’ sur un panneau ne permettait pas de réduire le nombre de tués sur les routes. La preuve est encore faite en ce mois de septembre en Vendée. Nous le disons gravement et sans gloire, car c’est un échec de constater que le nombre d’accidents ne baisse plus depuis 2013. Il y a des choses à faire en matière de lutte contre l’alcoolémie et les stupéfiants, le téléphone au volant... », estime Pierre Chasseray, délégué général de « 40 millions d’automobilistes ».

« Les 80 km/h sont une mauvaise mesure. Actuellement, les Conseils départementaux ont le pouvoir d’en limiter les impacts négatifs et il est nécessaire que ceux qui ne l’ont pas encore fait se saisissent de ce droit. Il est aussi nécessaire que le nouveau Gouvernement revienne officiellement et définitivement sur cette mesure inutile et néfaste », enjoint Rémy Rodriguez, Président de Mon Automobile Club.