« 40 MILLIONS D’AUTOMOBILISTES » PUBLIE SON PREMIER BAROMÈTRE DE L’ASSURANCE AUTO, EN PARTENARIAT AVEC ASSURLAND ET RÉVÈLE UNE HAUSSE MOYENNE DES PRIMES DE PRÈS DE 4% EN 2024

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L’association « 40 millions d’automobilistes » a publié le 30 septembre 2024, les résultats de son premier Baromètre de l’assurance auto. Celui-ci a été réalisé grâce aux données du comparateur d’assurances en ligne Assurland.com.

Le principal constat de ce Baromètre survient grâce à l’analyse de 240 000 tarifs d’assurances auto restitués sur Assurland.com depuis le début de l’année. Il en ressort une augmentation moyenne de 3,8 % à l’échelle nationale.

Qui est le plus impacté par cette augmentation ?

On retrouve trois régions particulièrement impactées par cette hausse du prix de l’assurance : l’Île de France, l’Auvergne Rhône-Alpes et la région Provences-Alpes Côte d’Azur. Avec une hausse de plus de 6 %, la région PACA devient la plus chère de France pour assurer son véhicule, après la Corse dont la dangerosité des routes et la faible concurrence en matière d’assurance expliquent le montant très élevé de la prime.

« Avec cette hausse des tarifs, il ne faut pas hésiter à comparer et surtout à changer d’assurance si les prix de notre contrat deviennent trop élevés. Il est aussi très important de savoir à quelles garanties les automobilistes ont droit dans leur contrat. Cela leur permettra de choisir les bonnes garanties et donc de payer le prix d’assurance correspondant à leurs besoins », réagit Rémy Rodriguez, président de Mon Automobile Club.

Les jeunes particulièrement touchés.

Outre les régions, ce sont les jeunes qui subissent les plus fortes hausses. En effet, la prime moyenne des jeunes depuis décembre 2023 a augmenté de 5,6 %. Le tarif de leur assurance est presque trois fois plus cher que celui des 56-65 ans. En cause : le manque d’expérience.

« Il existe quelques astuces pour bien choisir ses garanties et payer le prix juste ! C’est notamment ce que nous souhaitons mettre en avant dans ce baromètre, mais il est urgent pour les Français de faire jouer la concurrence pour leur assurance auto, comme ils ont l’habitude de le faire dans d’autres secteurs », explique Pierre CHASSERAY, délégué général de l’association « 40 millions d’automobilistes ».

A l’occasion de la publication de ce Baromètre, l’association « 40 millions d’automobilistes » et Assurland.com délivrent une série de conseils pour bien choisir ses garanties et payer le prix juste.

Pour consulter le Baromètre de l’assurance automobile dans son intégralité, cliquez sur ce lien.

 

PÉRIPHÉRIQUE DE PARIS : « 40 MILLIONS D'AUTOMOBILISTES » LANCE LE « CIE 50 », COMITÉ INDÉPENDANT D'ÉVALUATION DU 50 KM/H SUR LE BOULEVARD PÉRIPHÉRIQUE PARISIEN

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Le 1er octobre, la troisième baisse consécutive de la limitation de vitesse sur le périphérique sera effective sur 12 km (environ 1/3 du boulevard périphérique), avant d’être étendue à la totalité des 35 km de cet axe majeur le 10 octobre prochain. Sans aucune étude préalable, l'arrêté de la Ville de Paris s'appliquera malgré les réserves juridiques et d’opportunité émises tant par le Gouvernement que par le Préfet de Police de Paris et de nombreuses oppositions.

Afin d'évaluer sereinement le degré de pertinence de la mesure, l'association « 40 millions d'automobilistes » crée aujourd'hui, lundi 30 septembre 2024, le premier Comité indépendant d'évaluation du 50 km/h (« CIE 50 »), placé sous la présidence de Jean-Luc Michaud, Inspecteur général honoraire du Développement durable, ancien Conseiller régional d’Ile-de-France et ancien Professeur associé à la Sorbonne.

Nous pouvons relever une absence totale d'études préalables, malgré les obligations légales s’agissant d’une décision majeure à l’échelle de la région capitale. S'il est audible que la Ville de Paris puisse songer à un réaménagement du boulevard périphérique, il est inconcevable qu’une telle mesure soit prise de manière unilatérale, sans aucune concertation préalable.

« De plus, comme le pointe l'association, aucune étude de report de trafic, aucune étude d'impact sur le trafic, aucune étude d'impact écologique ni économique n'a été conduite à ce jour », regrette Philippe Nozière, Président de l'association « 40 millions d’automobilistes ».

Aussi, fort de l'implication d'un économiste des transports de réputation internationale, l'un des premiers travaux du « CIE 50 » consistera en la publication d'une étude d'impact économique de la mesure.

Les évaluations du « CIE 50 »

Dans un contexte où la Ville de Paris prédit des résultats positifs dénués du moindre fondement, le « CIE 50 » émet les plus sérieuses réserves en se basant sur des éléments factuels d'études et d’expérimentations qui semblent contredire les certitudes avancées par la Mairie de Paris.

S’agissant de la pollution par exemple, les études portées par le CEREMA infirment les affirmations de la Ville en concluant qu'un tel abaissement de la limitation de vitesse aurait un impact négatif sur le niveau des émissions polluantes. L'ADEME de son côté, dans une étude de 2014, a montré qu’alors qu'« au-dessus de 70 km/h, les réductions de vitesse ont un effet plutôt positif sur les émissions de particules et d'oxydes d'azote, au-dessous de 70 km/h, cet effet est plutôt négatif. »
Selon ce même critère de la pollution, le pragmatisme d'une expérimentation conduite sur la rocade de Rennes tend à confirmer les études officielles du CEREMA et de l'ADEME, puisqu'une expérimentation de la baisse de la limitation de vitesse a conduit à un échec.

Aussi, alors que les arguments d’ordre écologique avancés par la Mairie de Paris semblent davantage relever de prédictions hâtives que d’éléments factuels et vérifiés, il semble pertinent de créer un véritable « Comité Indépendant d'Évaluation des 50 km/h sur le boulevard périphérique parisien », baptisé « CIE 50 ».

Les missions de surveillance du « CIE 50 »

Les enjeux et les implications d’une telle mesure sont d’une telle importance non seulement pour les Parisiens, mais aussi pour les millions de ceux qui vivent, travaillent ou voyagent dans la région capitale ou en lien avec elle, que cette évaluation devra être à la fois large, fiable et objective. Elle portera donc en premier lieu sur :
⦁ l'impact sécurité routière / accidents
⦁ l'impact écologique / pollution, bruit, santé publique
⦁ l'impact sur le trafic / congestion
⦁ l'impact sur les « flashs » des radars
⦁ l'impact économique pour les entreprises et les particuliers / consommation/temps perdu/ surcoûts et manques à gagner

La composition du « CIE 50 »

Le Comité, qui se propose de travailler en bonne intelligence avec les Pouvoirs publics les plus concernés (ministère des Transports et Préfecture de Police, Mairie de Paris, Conseil régional), comprendra des économistes, des avocats de droit routier, des représentants associatifs.

Ses travaux seront conduits avec le concours d’un économiste de renom international, le Professeur émérite des Universités spécialiste des transports, Rémy Prudhomme, ancien Professeur à Harvard.

Le Comité sera réuni chaque trimestre pour faire publiquement le point de ses travaux.

Il y a une phase de transition" dans l'attrait pour les voitures, selon 40 millions d'automobilistes à Colmar

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Les voitures font-elles toujours rêver ?

Ecouter " l'invité de la rédaction de France Bleu Alsace du 18 octobre 2024" avec Rémy Rodriguez, président de Mon Automobile Club

 

France Bleu micro

 

Oui, selon Rémi Rodriguez, correspondant de 40 millions d'automobilistes à Colmar, mais les conditions d'acquisition de ces véhicules ont changé à cause de critères écologiques et économiques.

 

"On ne peut pas dire qu'il y ait désaffection, mais un phénomène de transition, nous on appelle ça une rupture", explique Rémy Rodriguez, correspondant de 40 millions d'automobilistes à Colmar, par rapport à un possible désamour pour la voiture, le nombre d'immatriculations pour véhicules neufs étant au plus bas depuis 20 ans. "Dire que les jeunes gens n'aiment pas l'automobile, c'est faux", assure-t-il.

En revanche, les jeunes attendent plus longtemps avant d'acquérir un véhicule et pour passer le permis. "Le taux d'équipement parmi les 18/24 ans, il va se reporter plus sur 30 ans. Mais au final, quand on analyse la part véritablement de détenteurs du permis de conduire, on voit bien qu'on a la même masse", argumente Rémy Rodriguez.

France Bleu Alsace : Pétition pour le litre d'essence à 1€50 - Rémy Rodriguez, délégué de 40 millions d'automobilistes en Alsace et président de Mon Automobile Club

PRIX DES CARBURANTS : www.1euro50.com, LA PÉTITION EN LIGNE DE « 40 MILLIONS D’AUTOMOBILISTES » POUR PROTÉGER LE POUVOIR D’ACHAT DES FRANÇAIS.

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En ce début du mois d’avril 2024, les prix des carburants en station-service fleurtent à nouveau avec les records constatés en France à la fin de l’année dernière, qui avaient amené le gouvernement à mettre en place une série de mesures pour soulager le budget des Français (« indemnité inflation », chèque carburant, ristournes…) sans que leurs effets ne soient malheureusement ni sensibles, ni pérennes sur le portefeuille des consommateurs.

Aussi, pour inciter les élus parlementaires à prendre à bras le corps cette problématique et à faire des propositions législatives concrètes pour réformer le système fiscal des carburants routiers, l’association « 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club publient aujourd’hui, mercredi 10 avril 2024, une pétition en ligne intitulée www.1euro50.com, en référence au prix du litre de carburant jugé « juste » par les automobilistes.

Le budget carburant des Français

D’après l’INSEE, les Français consacrent en moyenne 11 % de leurs revenus à leur voiture, qui constitue aussi leur principal mode de déplacement. Les frais annuels engendrés par la consommation de carburants automobiles avoisinent 1 600 €.
Or, en un peu plus d’un an, le litre de SP95 a gagné 32 centimes d’euro et celui du gazole a augmenté de 21 centimes d’euro. Rapporté à la consommation annuelle moyenne d’un automobiliste, cela correspond à surcoût moyen d’un peu plus de 200 € par an (+13,3%) pour chaque automobiliste.

Ces prix records sont devenus le symbole de la cherté du coût de la vie et mettent désormais en péril l’accès à la mobilité de nombre de nos concitoyens, pour qui la voiture individuelle reste le seul moyen de transport pertinent pour effectuer la plupart des déplacements du quotidien : aller travailler, emmener les enfants à l’école, se soigner, faire ses courses…

« Les carburants routiers sont des biens de consommation indispensables dans la vie quotidienne de dizaines de millions de Français, qui ne peuvent se passer de leur véhicule. Presque 2 € le litre de carburant, ce n’est pas acceptable pour la grande majorité d’entre eux, et ce coût ne doit pas être banalisé ! » estime Pierre Chasseray, Délégué général de « 40 millions d’automobilistes ».

La fiscalité sur les carburants

La fiscalité appliquée à la vente et à la consommation des carburants routiers par les usagers de la route est ce qui pèse le plus dans le prix des produits à la pompe : actuellement, les taxes représentent en effet environ 60 % du prix d’un litre de carburant.
D’un côté, la TICPE (Taxe intérieure sur la Consommation des Produits énergétiques), d’un montant fixe, représente actuellement 0,59 centimes d’€/L de gazole et 0,68 centimes d’€/L de SP 95.
De l’autre, la TVA appliquée au taux de 20 % sur le prix du produit hors taxe et sur la TICPE, génère pour l’État des revenus qui vont croissant avec le coût de la matière première : plus le produit brut est cher, plus le montant issu de la TVA est élevé.
« 60 % de taxes sur le litre de carburant, c’est une asphyxie fiscale. Il est impératif de réformer en profondeur ce système de taxation, pour que les carburants ne deviennent pas un produit de luxe, et l’usage de la voiture individuelle un privilège réservé à une élite », s’exclame Rémy Rodriguez, Président de Mon Automobile Club.

Soutenez la pétition : exigez un prix juste !

Une réforme de la fiscalité sur les carburants routiers est aujourd’hui indispensable pour modérer les prix des carburants à la pompe et préserver la mobilité et le pouvoir d’achat des ménages français.
« 40 millions d’automobilistes » et Mon Automobile Club lancent une pétition, www.1euro50.com, qui vise à lutter contre les prix élevés du carburant en France.

Rendez-vous sur www.1euro50.com