Zone à Faibles Emissions : Mon Automobile Club soutient « 40 millions d'automobilistes » qui tente de désamorcer la bombe à l'Assemblée Nationale aujourd'hui

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A 14H45 aujourd'hui, l'association « 40 millions d'automobilistes » sera auditionnée à l'Assemblée Nationale dans le cadre de la mise en place extrêmement complexe des Zones à Faibles Émissions.

Ces dernières semaines, la mise en place de ces zones a provoqué de vives tensions déjà palpables dans des villes comme Rouen, Reims, Marseille ou encore Toulouse notamment alors que les campagnes de verbalisation n'ont pas encore débuté.

ZFE ! Un acronyme incompréhensible qui s'invite dans la vie des automobilistes français.

« Beaucoup d'automobilistes n'ont pas compris encore la portée de ces zones de restrictions de circulation. La majorité des automobilistes pensent que leur véhicule correctement entretenu ne sera pas touché par cette exclusion ! » souligne Rémy Rodriguez, Président de Mon Automobile Club.

« Pire encore, la majorité des Français n'ont pas encore perçu la portée géographique de ces zones à forte exclusion. Ces zones ne touchent pas uniquement des grandes villes mais des métropoles entières incluant dans leur périmètre un nombre important de petites communes » ajoute Pierre Chasseray, Délégué Général de l'association.

Pour l'association « 40 millions d'automobilistes », cette mesure est une bombe à retardement sociale qui va conduire progressivement à l'interdiction de circulation de 58% des Français (progressivement Vignettes Crit'Air 5, 4 puis 3).

Une sortie de crise proposée à l'Assemblée Nationale aujourd'hui !

Cet après-midi, lors d'une audition capitale à l’Assemblée Nationale, l'association « 40 millions d'automobilistes » proposera donc une solution que Mon Automobile Club  soutient afin de sortir de l'impasse sociale vers laquelle nous nous dirigeons.

A ce jour, la mesure des Zones à Faibles Émissions perd toute crédibilité dans le fait que les véhicules interdits de circuler sont aussi, pour certains, des véhicules qui ont passé avec succès le contrôle antipollution du contrôle technique !!!

Ainsi, l'association « 40 millions d'automobilistes » propose qu'une dérogation de circulation soit accordée à tous les véhicules ayant passé avec le succès le contrôle antipollution au contrôle technique renforcé en 2019.

L'association préconise en parallèle de cette mesure de dérogation de procéder à un meilleur contrôle par les forces de l'ordre alors que plus de 560 000 véhicules circulent en défaut de contrôle technique (source CNPA-2019).

« Les Zones à Faibles Emissions répondent davantage de l'idéologie que du pragmatisme. Il n'y a rien d'écologique dans le fait de contraindre un automobiliste à changer son véhicule alors qu'il est parfaitement entretenu ! »souligne Pierre Chasseray, Délégué Général de l'association « 40 millions d'automobilistes ».

« N'oublions pas que les gilets jaunes sont nés d'une menace d'augmentation de la fiscalité des carburants de 3 petits centimes. Comment l’État peut-il penser qu'en interdisant 58% des véhicules de circuler, aucun mouvement social ne se déclenchera ? Les Zones à Faibles Émissions, ce sera Gilets Jaunes puissance 10. Notre proposition permet donc de concilier intérêts écologiques tout en préservant la mobilité de ceux qui entretiennent correctement leur auto ! » ajoute-t-il.

L'association « 40 millions d'automobilistes » rappelle que l'ancienne Ministre de la Transition Écologique, Barbara Pompili, avait annoncé le principe imminent d'un système de verbalisation « radar » pour ceux qui oseront utiliser leur voiture dans les métropoles concernées par les Zones à Faibles Émissions.

110km/h sur nos autoroutes ! Le débat est relancé en France après les propos du climatologue Jean Jouzel qui appelle le Gouvernement à cette mesure

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La baisse de la limitation de vitesse sur les autoroutes à 110km/h faisait déjà partie des recommandations de la Convention Citoyenne pour le Climat le 21 juin 2020. A l'époque Emmanuel Macron, échaudé par le rejet de la baisse de la limitation de vitesse de 90 à 80km/h, avait rejeté cette proposition.

Pour les écologistes cette baisse de la limitation de vitesse sur autoroute aurait un gain de 25% sur les émissions de CO2 mais aussi une perte de temps d'environ 15%.

Alors que la vitesse moyenne sur autoroute est déjà de 118 km/h, cette mesure n’aurait aucun gain significatif sur les émissions de CO2 selon Rémy Rodriguez, Président de Mon Automobile Club et surtout elle n’aurait aucun effet sur l’accidentologie. Par contre elle entraînerait assurément une augmentation significative de verbalisation.

Alors qu’Élisabeth Borne s'était dite « favorable à titre personnel » à cette mesure en juin 2020, elle semble beaucoup plus prudente aujourd’hui dans un contexte social très tendu : « la prise de conscience écologique se renforce mais il ne faut pas prendre des mesures vécues de façon négative par les Français. On a besoin d’adhésion pour mener une transition écologique radicale, pour répondre à l’urgence climatique ».

Pierre Chasseray, délégué général de l’association, rappelle qu’«aucun de nos pays voisins ne pratique une vitesse de 110km/h sur autoroute et en 2006, le gouvernement danois avait même décidé d'augmenter les limitations de vitesse sur autoroute, les faisant passer de 110 à 130 km/h. Le nombre de morts passa de 37 (en 2005) à 16 en 2006 puis à 10 en 2010 ». La candidate favorite au poste de première ministre en Angleterre, Liz Truss, se dit prête à remonter la vitesse maximale sur les autoroutes à 130km/h, voire même tester des portions d'autoroutes sans limitation (modèle allemand).

1er septembre : La mise en place des Zones à Faibles Emissions confinera 6 automobilistes sur 10 !

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Extension de la Zone à Faibles Emissions à Lyon ou mise en place à Marseille et à Rouen, les métropoles (de plus de 150 000 habitants) sont aujourd'hui dans l'obligation de mettre en place un calendrier de restriction de circulation avant le 31 décembre 2024, une contrainte de plus pour des automobilistes dont le pouvoir d'achat en déclin constitue un frein à l'achat d'un véhicule plus récent

« A Rouen comme dans les autres grandes métropoles, cette mesure est une catastrophe pour beaucoup d'automobilistes qui ne pourront plus rouler. Pour les autres qui ont la chance de ne pas être touchés pour l'instant, nous devons garder en tête que les restrictions vont être chaque année plus fortes jusqu'à l'interdiction de circulation de 58% des Français (progressivement Vignettes Crit'Air 5, 4 puis 3). Les Zones à Faibles Émissions sont une bombe à retardement sociale» alerte Rémy Rodriguez, Président de Mon Automobile Club.

Pour l'association, cette mesure perd toute crédibilité dans le fait que les véhicules interdits de circuler sont aussi des véhicules qui ont passé avec succès le contrôle antipollution du contrôle technique !!!

« Les Zones à Faibles Emissions répondent davantage de l'idéologie que du pragmatisme. Il n'y a rien d'écologique dans le fait de contraindre un automobiliste à changer son véhicule alors qu'il est parfaitement entretenu ! »souligne Pierre Chasseray, Délégué Général de l'association « 40 millions d'automobilistes ».

« N'oublions pas que les gilets jaunes sont nés d'une menace d'augmentation de la fiscalité des carburants de 3 petits centimes. Comment l'Etat peut-il penser qu'en interdisant 58% des véhicules de circuler, aucun mouvement social ne se déclenchera ? Les Zones à Faibles Émissions, ce sera Gilets Jaunes puissance 10 si Emmanuel Macron ne prend pas conscience rapidement de l'impact de cette mesure ! » ajoute-t-il.

L'association « 40 millions d'automobilistes » et Mon Automobile Club préparent déjà pour les jours à venir une piste de solution ainsi qu'une opération de mobilisation contre cette mesure dangereuse pour la mobilité des Français.

L'association « 40 millions d'automobilistes » et Mon Automobile Club rappellent que l'ancienne Ministre de la Transition Écologique, Barbara Pompili, avait annoncé le principe imminent d'un système de verbalisation « radar » pour ceux qui oseront utiliser leur voiture dans les métropoles concernées par les Zones à Faibles Émissions.

Amélioration des chiffres de la sécurité routière pour les automobilistes

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Alors que les chiffres de la sécurité viennent d'être dévoilés avec une augmentation de 21% de la mortalité sur les routes de France en mai 2022, l'association « 40 millions d'automobilistes » et Mon Automobile Club rappellent que la tendance est à la baisse (-2%) pour les décès des conducteurs de voitures.

« Personne ne peut se réjouir de ces chiffres encore trop hauts. » constate Rémy Rodriguez, Président de Mon Automobile Club, faisant référence aux 130 décès d'automobilistes sur nos routes en mai 2022.

« Cependant, nous devons constater que la part des automobilistes est à présent minoritaire dans les chiffres de la sécurité routière par rapport aux autres modes de déplacements » ajoute-t-il.

« En revanche, l’État semble incapable de faire infléchir fortement cette courbe en se préoccupant des réelsfléaux routiers. La multiplication des radars n'a plus aucun effet » complète Pierre Chasseray, Délégué Général de l'association.

L'association « 40 millions d'automobilistes » rappelle que le retour à 90 km/h sur les routes départementales n'a pas engendré de hausse de la mortalité, preuve supplémentaire de l'inefficacité de la baisse de la limitation de vitesse à 80km/h.

« Nous devons au plus vite corriger cette erreur et redonner une cohérence de limitation de vitesse à nos routes en revenant à une règle simple et acceptée du 90km/h » conclut Pierre Chasseray.

L'association « 40 millions d'automobilistes » et Mon Automobile Club prennent acte de l'augmentation exponentielle (+370%) de la mortalité des cyclistes et appelle à une vraie politique de sensibilisation et d'éducation routière à l'égard des utilisateurs de bicyclettes ainsi qu'à davantage de contrôles en ville (passage au feux rouges, refus de priorité, téléphone au guidon, oreillettes et casques audio...).

Nouveaux panneaux radars : « 40 millions d’automobilistes » et mon Automobile Club dénoncent une signalisation moins précise visant à piéger et verbaliser davantage les usagers de la route.

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Après deux tentatives – la première en 2007 et la deuxième en 2011, qui avaient fait grand bruit– la Sécurité routière va-t-elle cette fois parvenir à ses fins et annihiler la signalisation des radars de vitesse ? C’est la question que l’on est légitimement en droit de se poser, alors que la campagne de suppression des panneaux implantés aux abords des radars fixes s’est accélérée ces derniers mois. L’ancienne signalisation verticale est ainsi progressivement remplacée par de nouveaux panneaux, indiquant non plus qu’un appareil de contrôle-sanction automatique de la vitesse est situé quelques centaines de mètres plus loin, mais qu’il existe une probabilité de croiser un tel dispositif (radar-tourelle, radar-tronçon, radar-chantier ou même radar-leurre) sur une distance de plusieurs (dizaines de) kilomètres.

Aujourd’hui, vendredi 13 mai 2022, l’association « 40 millions d’automobilistes » dénonce une manœuvre de la Sécurité routière visant à piéger les usagers de la route en rendant moins visible et moins fréquente la signalisation des radars automatiques, alors même que le ministère de l’Intérieur a récemment révélé que 58 % des excès de vitesse verbalisés en France étaient en réalité des dépassements de moins de 5 km/h et que la Cour des Comptes appelle à changer urgemment de logiciel pour renouer avec une baisse de l’accidentalité routière.

« Les radars, encore les radars, toujours les radars ! Cela fait presque 20 ans qu’ils sont devenus l’alpha et l’omega de la politique de Sécurité routière, et près de 10 ans déjà qu’ils ne permettent plus aucune amélioration de la sécurité des usagers de la route ! Cherchez l’erreur… Nous, nous l’avons trouvée : les radars de vitesse ne verbalisent quasiment que des micro-excès de vitesse (58 % de moins de 5 km/h et plus de 90 % de moins de 20 km/h) involontaires et non-accidentogènes. Mais cette verbalisation à outrance rapporte gros à l’État – plus de 700 millions d’euros en 2021, rien que pour les amendes forfaitaires – et c’est finalement ce qui lui importe avant toute autre chose », résume Pierre CHASSERAY, délégué général de « 40 millions d’automobilistes ».

Ainsi, cette nouvelle mesure, prise en 2015 pour accompagner « la création de zones de contrôle de la vitesse […] au sein desquelles des radars seront susceptibles d’être ou non présents » prévoit l’installation de pas moins de 22 000 nouveaux panneaux de signalisation de radars (en remplacement des anciens), qui ne permettent plus à l’automobiliste de savoir exactement où se situe un radar automatique, ni même d’ailleurs s’il circule sur une route réellement équipée d'un radar. « Il y a donc clairement deux poids, deux mesures : d’un côté les usagers qui possèdent un assistant d’aide à la conduite et qui parviendront, la plupart du temps, à repérer le contrôle, et de l’autre les automobilistes qui n’en ont pas. Pour eux, le risque de se faire flasher pour quelques kilomètres heure de trop sera décuplé », poursuit Pierre CHASSERAY.

« En France, on préfère piéger les automobilistes et les sanctionner à tour de bras pour des infractions mineures non-accidentogènes, dont ils découvrent l’existence dans la boîte aux lettres plusieurs jours, voire plusieurs semaines plus tard. C’est écœurant et inacceptable, et il est urgent de mettre fin à tout cela, estime Rémy Rodriguez, Président de Mon Automobile Club. D’abord en réorientant radicalement la politique de la Sécurité routière vers la lutte contre l’alcool et les stupéfiants au volant, le téléphone tenu en main… qui sont des comportements infiniment plus accidentogènes que les petits excès de vitesse involontaires, ainsi que le soulignait le rapport de la Cour des Comptes sur l’évaluation de la Sécurité routière en juin 2021 ».